jeudi 19 février 2015

Moorea



Bara Gwin a quitté Tahiti à destination de Moorea que nous n'avons pas encore visité. Steph et fred ayant pris une chambre d'hôtel (ils n'arrêtent pas, ceux là...) aux « Tipaniers », nous décidons d'aller mouiller devant la pointe Tehau au nord-ouest de l'île.
Heureusement que mon bateau ne cale que 90cm, dérive relevée, car au seul endroit où l'on peut mouiller, il y a moins de 1,5m d'eau. La pioche tombe dans la farine et le turquoise cristallin.



L'hôtel "Tipaniers" est juste devant nous et nous pouvons descendre à terre tout en ayant pied.



Exceptées les barcasses à touristes, Bara Gwin est le seul bateau au mouillage.



De l'autre côté du chenal, se trouvent trois motus dont un tout petit près duquel se trouve une aire de nourrissage de raies.

2 gros motus...


... et le petit


Tous les matins, on voit débarquer des dizaines de touristes qui viennent nourrir les raies avec de petits morceaux de poisson. Ils ont de l'eau jusqu'à la poitrine, se marchent sur les pieds tant ils sont nombreux et les raies viennent se coller à eux pour quémander leur provende.
Intéressés par la chose, nous décidons d'y aller tôt le matin, avant l'afflux des « ratere » et sans poisson. Faut pas gâcher la nourriture...
Conditionnée, une énorme raie pastenague se précipite vers nous mais comprend vite que nous n'avons rien à lui offrir et passe son chemin, bientôt suivie par un beau requin « pointes noires » qui pensaient sans doute profiter du casse-croute.


Malgré les nuages et les grains (nous sommes encore en saison chaude) nous avons souvent de magnifiques couchers de soleil.



Moana ayant décidé de nous rejoindre à Moorea, nous changeons de mouillage car avec son tirant-d'eau, il ne peut venir au même endroit. Nous allons donc dans la baie d'Opunohu, juste à l'est et peu de temps après avoir mouillé nous sommes émerveillés par une trombe se formant sous un grain.



C'est la première fois que j'observe un tel phénomène et la photo ne rend pas justice au côté grandiose de la chose.
Mais il est temps pour Bara Gwin de tirer sur Raiatea afin de préparer la venue de Caro. Je profite de conditions météo favorables pour partir...



...mais les conditions sont trop favorables. Nous allons trop vite ! J'avais calculé une arrivée au petit matin et dès minuit j'étais devant la passe de Raiatea, par une nuit sans lune, avec une mer formée et , parfois, de fortes rafales. J'ai donc fait des ronds dans l'eau devant la passe jusqu'au lever du jour et suis entré sans encombre dans le lagon puis au port d'Uturoa.

lundi 9 février 2015

Expéditions

Expéditions...

Expédition moteur.
De retour à Tahiti, je décide de faire réparer mon moteur hors-bord Tohatsu, qui ne fonctionne plus depuis quelques mois, une petite pièce étant cassée. Je pars donc à la rame, le moteur au fond de l'annexe, vers le rivage proche, puis à pied, le moteur sous le bras, vers la marina située à 1 bon km. Il y a sur place un magasin qui vend des hors-bord et des pièces détachées, mais le tenancier ne daigne même pas regarder mon moteur et m'explique que pour des raisons d'exclusivité avec d'autres marques, il ne peut rien faire pour moi. Après avoir surmonté mon incrédulité, je lui demande où je peux trouver un concessionnaire Tohatsu Il me répond, de façon très évasive, qu'il faut aller à Papeete et je repars donc à bord, ma... non, mon moteur sous le bras.
Apprenant cela, Stéphane me propose de m'emmener à Papeete en voiture. Le lendemain matin, nous partons donc à la recherche d'un concessionnaire Tohatsu. Après deux heures passées à faire le tour de boutiques qui nous jettent les unes après les autres, toujours au même motif d'exclusivité, nous trouvons enfin le seul concessionnaire Tohatsu de Papeete, pour apprendre qu'il nous faut aller voir son mécano, installé... à Punauia, à 300 mètres de l'endroit ou j'ai laissé l'annexe.
Munis d'un vague croquis, nous repartons donc vers la case Départ, à la recherche d'Adrien, le mécanicien.

D'après le croquis, c'est par là... mais rien ne l'indique!

Ce n'est pas ici, mais on nous indique que...

... c'est là!

Adrien dans son atelier...

... l'atelier du seul mécano du seul concessionnaire Tohatsu! Ca laisse rêveur.

Adrien m'assure que c'est une bagatelle et qu'il m'appellera le lendemain. Mais évidemment, Tahiti oblige, je ne récupérerai mon moteur que 8 jours plus tard après plusieurs visites et coups de téléphone. Pas grave, au moins ça fonctionne, maintenant.

Expédition perlouses.
Fanny et Frédérique (moi aussi, du reste) étant intéressées par les perles de Tahiti, nous organisons une matinée shopping-perles, cornaqués par Karine. Étant, elle même, perlicultrice elle maîtrise bien le sujet et nous oriente vers une boutique proposant un vaste choix et un excellent rapport qualité/prix.

Un réré nous accueille à l'entrée


Les plus belles perles sont proposées montées en bijoux magnifiques.



Les plus vilaines servent à remplir les pots de fleur.



Le magasin propose également des perles nues, vendues par lots ou à l'unité. Elles sont triées, selon la taille, la forme, la régularité, l'orient et la couleur. Cela donne un grand nombre de lots, comprenant parfois plusieurs dizaines (centaines?) de perles.





Karine, notre experte, nous débroussaille le terrain en sélectionnant les lots les plus intéressants, puis en choisissant, dans chaque lot, les pièces les plus belles.

Karine (lunettes), notre maître es perles

Mon choix est assez vite fait, je prends les deux que Karine considère les plus belles du lot, par contre les nanas sont un peu (!) plus longues à se décider... Elles veulent des perles à monter en boucles d'oreilles, il faut donc trouver des paires le plus homogènes possibles en taille et en couleur.

Karine appariant des perles 

Quelques heures plus tard, leur choix est enfin arrêté, ouf ! L'heure de l'apéro est déjà largement passée.

Le soir, nous dînons chez Karine et Moïse et passons, une fois encore, une excellente soirée. Merci à eux pour leur gentillesse et leur hospitalité.   

Belle plante, ce Moïse !