Une fois dans le lagon, c'est pas
tout... Faut trouver un mouillage ! L'un des critères de choix
c'est l'abri du vent et du clapot. Comme il est prévu que le vent
tourne sur plus de 360° dans les jours à venir, on sera exposé à
un moment ou à un autre, où qu'on aille. Autre élément de choix,
la possibilité d'avoir un accès internet (ben oui, sinon vous ne
liriez pas ces lignes). Il y a une antenne wi-fi juste à côté d'un
hôtel de luxe, au village de Tiputa, donc c'est là que je vais
planter ma pioche, par 8 mètres de fond, en essayant d'éviter les
patates de corail.
C'est ici que doivent arriver les
« Moana », mais ils n'apparaîtront que le lendemain à
l'aube, après avoir emprunté, sans encombre, la dangereuse passe de
Tiputa.
Le lendemain, arrive Yann, un breton de
Bénodet, sur son OVNI baptisé Yakabul. Nous ne mettons pas
longtemps à sympathiser et tout le monde se retrouve à bord pour un
repas très sympa, mais, présence des enfants oblige, sans
ivrognerie excessive.
Les premiers jours sont
vento-pluvio-nuageux, en raison du passage d'une dépression.
Avantage : on n'a pas trop chaud et la pluie rince bien le
bateau. Inconvénient : le mouillage n'est pas des plus
confortables pour ceux qui n'aiment pas le roulis. J'en profite pour
faire un peu de maintenance sur le bateau car il y a toujours de quoi
s'occuper à bord. Nous avons également droit à une soirée
folklorique dans l'hôtel en face.
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Il y a encore de jolies vahinés... |
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...mais de moins en moins ! :-) |
Le beau temps revenu, Moana part
devant, nous rejoignons 2 jours plus tard, pour « robinsoner »
de l'autre côté du lagon, devant le motu (îlot) Faama. L'endroit
est désert et paradisiaque.
Fany et Guy ont déjà installé un
camp de base sur le motu où nous faisons un premier apéro nocturne,
à la lumière d'un feu de coco.
Le lendemain matin, descente à terre
pour plonger du côté océan du récif. Là, s'étend un platier de
corail parcouru de failles de 2 à 3 mètres de profondeur.
Et quand on plonge dans ces failles...
Waow ! Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau en plongée. Un
festival de couleurs, de coraux, de poissons « que j'connais
même pas le nom ! »
vidéo : http://youtu.be/9whFgBstYjI
Le lendemain matin, nous partons pour
le « lagon bleu », un lagon à l'intérieur du lagon,
haut lieu touristique de Rangiroa. Yann, lui, décide de repartir sur
Tiputa pour préparer son départ vers les Marquises.
Nos bateaux ne peuvent pas pénétrer
dans le « lagon bleu », nous devons mouiller à
l'extérieur et au vent du récif.
En guise de comité d'accueil, une
bande de petits requins « pointes noires », plus poltrons
qu'agressifs.
Lorsque nous mettons pied à terre, les
rares touristes (on est en basse saison) sont partis et nous
disposons des motus pour nous tout seuls.
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Ah non ! Il reste des touristes... |
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... qui se la coulent douce ! |
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Et Madame Récamier ! |
En retournant vers les bateaux, nous tombons sur un banc de petits "pointes noires" et c'est, à nouveau, une plongée inoubliable.
Le lendemain matin nous décidons de
repartir vers Tiputa, car le vent a un peu forci, rendant le
mouillage sinon dangereux, du moins inconfortable. Nous serions
volontiers restés quelques jours de plus, mais « prudence est
mère de sûreté ».
Retour au près par mer plate, tout le
plaisir de la voile !
Ce n'est pas souvent que je dispose
d'une vidéo de Bara Gwin sous voiles, alors je ne résiste pas à la
vanité de vous montrer ça. Merci Moana !
vidéo : http://youtu.be/U80f6qxRlqA